Counting on the night ; for a beautiful day.

Messages : 3 Date d'inscription : 07/10/2009

PAR SHIYA

Jolan Noakes

. 25 ans
. 23 avril 1984
. Londres
. Anglaise
. Compositeur de chanson aux paroles personnelles et interprète méconnu, Jolan s'accompagne de sa guitare et de ses cordes vocales sur la minuscule scène d'un petit café de Londres où il travaille comme serveur pour payer le loyer de son insalubre appartement
. Camden Town

loving you is like cherry pie

eh eh, there's nothing else i can say

Jolan entend le bruit d’une porte qui s’ouvre, le crissement caractéristique de ses affaires jonchant le sol qui se déplace sur le parquet à mesure que le battant les balaye, puis, des petits pas discrets. Doucement il émerge de son sommeil et se rend compte qu’il s’est endormi sur le canapé, dans une situation terriblement inconfortable. Il passe une main derrière sa nuque et déniche un mégot de cigarette qu’il avait sans doute auparavant posé derrière son oreille. Avec une grimace, il secoue sa main et le petit cylindre se décolle et touche le sol en un léger bruit sourd. Les pas se rapprochent et il hésite : doit-il faire semblant d’être toujours endormi, où vaut-il mieux qu’il se lève ?

« Jolan… »

Un simple murmure. On ne l’appelait pas, on avait pitié de lui. C’était une femme qui était entrée, et pas des moindres, mais bel et bien sa meilleure amie Léonie, qui sur son passage semble ramasser quelques vêtements avant de les plier soigneusement sur la table. En quelques minutes elle perd déjà patience et ses talons claques sur le sol lorsque par miracle elle ne marche pas sur un quelconque détritus. A chaque fois qu’elle venait c’était la même rengaine, à chaque fois il avait droit à un autre sermon, mais rien n’y changeait, ses préoccupations étaient tout autres que le ménage. Les pas de la jeune femme se rapprochant, Jolan choisit de feindre l’endormissement. Ses paupières se referment à toute vitesse ; pas assez vite cependant pour que Léonie ne remarque pas le subterfuge.

« Attends, tu déconnes là, mais t’es vraiment un gamin ma parole ! »

« Mrggghut… »

« Jolan ! Ne fais pas semblant, j’ai vu tes yeux ouverts ! Tu n’y échapperas pas, tu sais très bien ce que je vais te dire, cet appartement est… indescriptible ! Tu ne peux pas vivre là dedans, c’est complètement impossible, en plus tu es couverts de frites, d’où est-ce que ça sort, tout ça ? »

De frites ? Oh, il lui semblait vaguement se souvenir de son repas d’hier soir, mais les détails lui échappaient, puisqu’il avait prit une sacré cuite en compagnie de Téo, ce qu’il allait évidemment se garder de dire à Léonie. Finalement prit au dépourvu, le jeune homme ouvrit les yeux en soufflant. Affichant sa mine la moins encourageante, il croisa les bras sur sa poitrine.

« Ca ne sert à rien de te répéter, je sais déjà tout ça, il va falloir te faire à l’idée que je m’en fiche. Je m’en contre-fiche, même, c’est le dernier de mes soucis, je m’en tape du bordel, je ne pense qu’à une chose ; elle. »

Mauvaise idée que le jeune homme venait d’avoir. Parler de Muddle, même en ne prononçant même pas son nom, était totalement à exclure. Léonie ne la supportait pas, ses phrases préférées lorsqu’ils en venaient à aborder le sujet de la relation de son meilleur ami avec la demoiselle étaient « elle n’est pas faite pour toi », « elle ne te mérite pas », « c’est une garce », « oublie là ». Facile à dire, lorsqu’on ne savait pas apprécier Muddle à sa juste valeur. Une fille magnifique, une fille inoubliable, une fille… dont il était éperdument amoureux.

« Jolan… je t’ai déjà dis de ne pas parler d’elle en ma présence ! Cette fille te bouffe l’existence, elle t’empoisonne, aspire le moindre souffle de joie qu’il y a en toi et te suce jusqu’à la moelle ! Je ne comprendrais jamais que tu puisses lui trouver le moindre charme… »

« Comment est-ce que tu peux être aussi aveugle et insensible ? Je suis amoureux d’elle ! »

« Mais elle ne t’aime pas, Bon Dieu, quand vas-tu t’en rendre compte ? »

« Pourquoi est-ce que tu es venue, dis-moi ? Est-ce que c’était vraiment pour avoir cette conversation ? Ainsi nous l’avons déjà eue milles fois, je n’en peux plus que l’on y revienne. Si c’est tout ce que tu as à dire, tu peux tout de suite t’en aller… »

« Mais… »

« Salut les jeunes ! »

Téo sort de la chambre, les cheveux en bataille, les yeux bouffis, mais le sourire sur le visage, ce dont ni Jolan ni Léonie ne peuvent se vanter.

« Ca aussi c’est n’importe quoi ! Téo a une maison, merde, qu’est-ce qu’il fait toujours fourré chez toi ? Je t’aime, Jolan, mais vraiment, laisse-moi te dire que ce n’est pas une vie que tu mènes ! »

« Au revoir les jeunes ! »

Balance Téo avant de faire demi-tour et de refermer brusquement la porte derrière lui.

Counting on the night ; for a beautiful day. Scucy0

Counting on the night ; for a beautiful day. 2elfr5e

PAR DEVIL TEMPTATION

Je ne me souviens plus exactement des descriptions de groupes, mais disons qu'il me semble que ceux qui collaient le mieux étaient Beatnik Geek et Pencil Holligan, donc ça ce joue entre les deux.
Luke Grimes
BRAINS

bonjour, qui es-tu ?

ta passion après le keno ?

ta fréquence de connexion ?

Welcome !

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Wink

.

Messages : 3 Date d'inscription : 07/10/2009

Merci

Welcome

Counting on the night ; for a beautiful day. 207963

Messages : 3 Date d'inscription : 07/10/2009

Merci

Je pense avoir terminé Counting on the night ; for a beautiful day. 681449

Messages : 4 Date d'inscription : 04/10/2009

Jolan Noakes a écrit:: . Compositeur de chanson aux paroles personnelles et interprète méconnu, Jolan s'accompagne de sa guitare et de ses cordes vocales sur la minuscule scène d'un petit café de Londres où il travaille comme serveur pour payer le loyer de son insalubre appartement

Il a l'air d'avoir une vie tellement chouette Counting on the night ; for a beautiful day. 566980

Bienvenue (en retard, certes Counting on the night ; for a beautiful day. 681449

)

» MAILYS ▬ Bang bang were beautiful n\' dirty rich.