Kerrington Davenport
Messages : 33 Date d'inscription : 21/09/2009 Pseudo : Disturbia Crédits : disturbia // imaginary_lives
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| Sujet: « Now you're in, and you can't get out » [M] Mer 30 Sep - 13:19 | |
| « In every loss, in every lie In every truth that you’d deny And each regret and each goodbye Was a mistake too great to hide And your voice was all I heard That I get what I deserve » Nom et Prénom : Il est entièrement libre, du moment qu’il ne tombe pas dans le plus ridicule des clichés (John Smith est donc à éviter) Pour les besoins du scénario, il sera prénommé Thomas Harrison.Caractère : Imprévisible – Drôle – Franc – Cultivé – Sarcastique – Impulsif – Inaccessible – Indifférent – Cynique. Groupe : Pencil Hooligan ou Beatnik Geek.Nature du lien : Kerrington est une célibataire endurcie pour qui la routine du couple conventionnel ne possède aucun charme. Thomas vit cette dite routine depuis presque deux ans. Outre ce trait qui les différencie, ces deux énergumènes sont pareils, identiques : le même caractère complexe, la même indifférence omniprésente, le même penchant pour l’insulte trop facile. Plusieurs fois par semaine, ils partagent également le même lit, la même cafetière et la même salle de bain.
Tout ceux –ou presque- qui sont au courant de la liaison qui les unit s’y opposent, évidemment : il s’agit après tout d’une femme émotionnellement instable et d’un homme en couple depuis déjà un moment. Il s’agit surtout de deux jeunes gens incapables de s’aimer correctement et qui passent trop rapidement de la tendresse à la hargne. Aucun baiser n’est assez passionné, aucun lieu n’est trop insolite pour qu’ils se laissent aller dans les bras de l’autre ; de la même manière, aucune phrase n’est assez tranchante, aucun reproche n’est trop personnel lorsque leur prend cette envie irrésistible de blesser l’autre. Et ça fonctionne chaque fois, peu importe quand, peu importe où.
Il est donc relativement désagréable pour quiconque d’être en leur compagnie, puisqu’on est bien vite oublié. Dans un premier temps il n’y a qu’eux, eux et leur incroyable et dérangeante complicité, eux et ces blagues qu’ils ne sont que deux à comprendre, eux et l’intensité déstabilisante de leur regards. Puis les mâchoires se serrent et il n’y a plus qu’eux et leur hargne, eux et leurs insultes sarcastiques et blessantes. C’est parce que personne ne veut être aux alentours lorsqu’ils sont réunis que, de toute façon, Kerrington et Thomas préfèrent ne travailler qu’à deux ; il écrit, elle chante, ils s’embrassent et cassent de la vaisselle. En groupe, on jurerait qu’ils s’évitent. - Spoiler:
Leurs doigts ne s’étaient pas lâchés depuis une heure, lorsqu’ils s’étaient momentanément assoupis, faisant fi de leur nudité sur le sofa du salon de l’appartement qu’il partageait avec sa petite amie. Il émergea en premier, réveillé par ses cheveux à elle qui caressait son visage et par le souffle chaud et régulier contre son cou. Lentement, il entreprit de l’éveiller à son tour, faisant glisser ses doigts de sa nuque jusqu’au milieu de son dos, ricanant lorsqu’il la voyait esquisser un sourire de complaisance dans son sommeil.
« Pourquoi tu prépares pas un petit-déjeuner au lit au lieu de m’embêter ? », grogna-t-elle en enfouissant plus profondément son visage dans le cou de Thomas, déterminée à dormir jusqu’au restant de ses jours. « Parce que c’est pas l’heure du petit-déjeuner, qu’on n’est pas dans un lit, que j’adore t’embêter et que tu dois partir. » Il avait soufflé ces mots du ton moqueur qui lui était propre et esquissa un sourire amusé lorsqu’il vit apparaître le majeur fièrement dressé de Kerrington dans sa direction. « Je t’emmerde Harrison. » « Tu dois quand même partir. » _____
« Cette toile est absolument hideuse. Non, en fait elle est pire que ça. » « Elle est de ma petite-amie. » « Évidemment. » Kerrington couvrit ses lèvres d’une moue moqueuse alors qu’elle boutonnait son jeans, les yeux rivés sur une toile abstraite qui occupait à elle seule presque la totalité d’un des murs du salon. Chaque fois qu’elle passait devant, Kerrington laissait échapper un commentaire désoligeant. Chaque fois, Thomas lui rappelait sur un ton de reproche complètement indifférent qu’il s’agissait de l’œuvre de sa petite-amie. Et chaque fois, Kerrington lui faisait comprendre qu’elle n’en avait rien à faire.
« Elle au moins elle fait de l’argent avec ses œuvres. » « J’en ferais, moi aussi, si je couchais avec tous mes clients. » « Toi tu fais mieux, tu couches avec ton compositeur. » « Si j’espérais me faire quelqu’un de moindrement influent, c’est raté. »
Si la conversation avait débutée sur un ton léger et désinvolte, le changement commençait déjà à s’opérer : leurs mouvements respectifs s’étaient fait plus lents, leur voix plus sérieuse et les regards échangés ne reflétaient plus la tendresse des dernières minutes.
« C’est pas grave, te connaissant tu pourras toujours mettre le grappin sur un autre homme en couple. » « Alors que toi t’es pas assuré de réussir à trouver une troisième femme sur Terre qui accepte de coucher avec toi. » « Les femmes comme ça, on les trouve facilement dans le bottin, Davenport. » « Alors la prochaine fois que tu réaliseras à quel point ta petite-amie est fade et sans intérêt, cherche dans le bottin au lieu de m’appeler. »
Dans un mouvement sec, Kerrington enfila la chemise informe qu’elle portait au moment de son arrivée, réalisa avec indifférence que la passion du moment avait coûté la vie à la majorité de ses boutons et leva un regard hargneux vers son amant.
« Entre toi et moi, Harrison, je préfère être une pute qu’un enfoiré. » « Heureusement pour toi, tu as la capacité d’être les deux à la fois. » « J’ai appris du maître. »
Ils se défièrent un moment du regard puis Kerrington tourna les talons, ses souliers dans une main et sa chemise ruinée toujours grande ouverte. Sans arrêter sa marche, elle donna un coup du plat de la main sur la toile qui se décrocha du mur et rebondit au sol alors qu’elle passait le pas de la porte.
Avatar : Dans l’idéal, Shia LaBeouf. Sinon, je verrais bien Joseph Gordon-Levitt ou Taylor Kitsch dans ce rôle. Toutefois, le choix est négociable, n’ayez crainte. Bon niveau RP et présence active demandée, SVP. Toute modification, question ou commentaire sont les bienvenues. Non seulement je ne mords pas, mais en plus je suis propre sur ma personne. CRÉDIT AVATARS : Corpse Heart, Anarya & Hysteriatic. | |
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