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 How I meet you }}PV. Greg Bartlett

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Summer Jones

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MessageSujet: How I meet you }}PV. Greg Bartlett   How I meet you }}PV. Greg Bartlett EmptySam 26 Sep - 0:11

How I meet you }}PV. Greg Bartlett 2w1ws1y How I meet you }}PV. Greg Bartlett Sqr43l
« L'inspiration et l'admiration sont les mamelles éternelles de la plume. »
Gerard Klein.


    Hyde Park. Quoi de mieux lorsque l’on est en quête d’inspiration ? Ce parc gigantesque au milieu de la capitale britannique, avec ses étendues d’herbe et ses lignes de platanes, il suffit de se rendre au Speak Corner pour attraper de l’inspiration, le coin des orateurs, c’est si célèbre et connu à travers le monde, c’est une chose merveilleuse. Mais quoiqu’il en soit, j’étais assise sur un banc, un carnet posé sur les genoux, un critérium dans la main droite. J’avais une envie inconsidérée d’écrire, de poser sur papier mes sentiments afin de les retranscrire plus tard sur une mélodie pop ou une ballade rock. Je regardais droit en face de moi, fixant le néant, mes pupilles ne cillant guère, me mordillant la lèvre inférieure en acquiesçant un petit sourire qui n’était destiné à personne en particulier, je profitais juste de l’air frais de cet après-midi de mi-septembre dans notre bonne vieille ville de Londres.

    Lorsque je m’étais réveillée ce matin là, chatouillée par les moustaches de Sun, mon chat, qui croyait que mon oreiller était le sien, jamais je n’aurais pensé que ma journée se déroulerait ainsi, moi qui était persuadée qu’elle serait… banale, et bien, il n’en fut rien. Mais je ne le savais pas encore. J’avais grogné à l’encontre du félin qui finit par me donner un coup de tête pour me dire bonjour, je soupirais avant de m’étirer, entendant craquer certaines de mes articulations. Je me redressais soudainement, en voyant l’heure. Oh GOD ! Merci minou, j’aurais fini par être vraiment à la bourre ! Je file me laver et une demi heure plus tard, je sors de la salle de bain avec un jean noir et une chemise. Je séchais rapidement mes cheveux, ils seraient un peu ondulés, tant pis, ils ne seront pas aussi lisses que je les aime, malheureusement. J’attrapais ma paire de converse et les laçait rapidement et descendais dans la cuisine, mon chat miaulant, je lui donnais donc à manger, ma mère ne l’ayant pas fait, parfois, j’ai l’impression de vivre avec une adolescente… Elle a seulement dix-sept ans de plus que moi en même temps… Je me servais un verre de jus d’orange que je buvais rapidement avant de prendre une pomme, mon sac de cours, ma guitare, une dernière gratouille à mon petit bébé et j’étais partie, non sans attraper une veste en cuir. Toute la matinée, je suivais mes cours, prenant des notes, griffonnant ci et là plein de choses, des petits détails qui feraient toute la différence lors des examens finaux. Bientôt nous devions passés l’un après l’autre pour jouer une mélodie correspondant à notre état d’esprit, j’attrapais ma guitare, la posais sur mes jambes croisées et commençais à jouer, sous le regard critique de mon professeur, un homme ayant côtoyé les plus grands, dire qu’il avait déjà joué avec John Lennon, je n’en revenais pas, trop émerveillée. Rien que pour cela, je le respectais énormément, et il avait aussi rencontré Freddy Mercury, le leader décédé l’année de ma naissance, et vous savez quoi, ça n’a aucun rapport mais c’est l’une de mes plus grandes fiertés, ma mère à eu ses premières contractions à un concert de Queen. Peut-être que vous vous en moquez, mais pas moi !

    Et à quinze heures, je me retrouvais là, assise sur un banc dans Hyde Park. Mes écouteurs dans les oreilles, je fermais quelques secondes les yeux, c’était une voix que je connaissais bien, une version studio écoutée par seulement quelques personnes. « Silence is the scary sound », par son concurrent direct et grand ami : Gregory Bartlett. Le bassiste le plus craquant du Royaume-Uni, et également le plus sympa. Bon, je ne dirais pas que je suis complètement sous son charme car se serait pas l’entière vérité, il m’énerve, sa suffisance m’exaspère, son sourire me rend folle, sa passion pour la musique, il me ressemble énormément, trop, enfin, moi, car il est plus vieux, il a vingt-et-un ans, bientôt vingt deux, et c’est l’une des choses qui le rend insupportable... Il m’a donné envie de me faire tatouer, j’ai envie vraiment mais ma mère est contre, pas quelque chose d’aussi grand que lui bien entendu, je suis une fille, il ne faut pas trop en demander non plus. Et voilà, mais lorsque j’entends sa voix, je ne peux m’empêcher de voir naitre un petit sourire qui ne se détache pas, lorsque je le vois, je ne peux m’empêcher de le regarder, et lorsque je le frôle, je ne peux m’empêcher de ressentir des centaines de frissons qui me parcourent et des papillons qui naissent dans mon ventre. Je regardais le sol, ouvrant doucement mes paupières, tentant de me remettre les idées en places. Je toussais, déclenchant la crainte d’un couple de passant qui accélérait soudainement, ce qui me fit éclater de rire, masquant quelques secondes la voix de celui qui la rendait si… Différente ? Mais bon, ils n’étaient qu’amis, il avait sa copine, il l’aimait et moi de toute manière je n’étais qu’une gamine qui se la jouait musicienne, je n’étais qu’une simple étudiante, lui, c’était un artiste. Tout en restant assise, je dansais chantant la fin du refrain :

    « … She's over due for a break out
    I better go she blows my brain out.
    Silence is a scary sound… »


    En même temps que la musique continuait de retentir dans mes oreilles, j’avais totalement abandonné ma prise de note et je dessinais, bon, je ne suis pas une grande artiste mais je me défends, si je fais un concours, je pense avoir une meilleure note que le gamin de sept ans qui habite dans la maison aux volets roses pâles non loin de chez moi. Quoique, je ne sais pas si vous le connaissez, mais ce gamin fait assez peur, il est toujours habillé sur son trente-et-un et lorsqu’il engage une conversation, tu as le choix : politique, écologie ou philosophie. Bon, peut-être qu’il n’a pas sept ans mais tout ce que je sais c’est que ce gamin n’est pas encore au collège et que moi, majeure, je ne peux pas parler d’autant de choses… Non pas que mes capacité soit limité, j’ai eu mon examen final au lycée sans problème, juste… C’est lui qui est un gamin vraiment bizarre. Il allait bientôt être seize heures, je devrais bientôt rentrer, mais j’aurais tant aimé aller me balader encore, m’amuser dehors, mais bien entendu, mon adolescente de mère m’avait envoyé un texto m’intimant de rentrer tôt car grand-mère serait là, on mangerait donc à l’anglaise, à dix-huit heures trente. Mais pourquoi ?! Arf, je mangeais jamais aussi tôt, je détestais ça, parce qu’après, je grignote plus tard, ce n’est pas de ma faute si je ne suis qu’un estomac sur patte si ? J’étais ainsi perdue dans mes pensées et je ne sentis pas que l’on s’approchait de moi à pas feutré. Et soudain, je sentis des mains sur mes épaules, je sursautais à l’instant, mon cœur battant à tout rompre, je poussais un petit cri puis entendit un rire, me faisant froncer les sourcils avant de me faire tourner la tête lentement.
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Greg Bartlett

Greg Bartlett


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MessageSujet: Re: How I meet you }}PV. Greg Bartlett   How I meet you }}PV. Greg Bartlett EmptyDim 27 Sep - 15:49

Greg adorait ne pas travailler, réellement. Dès l’instant où ses parents s’étaient résignés quant au sort qu’il ferait à des études supérieures s’ils l’obligeaient à s’inscrire en université, le jeune homme s’était senti pousser des ailes. Une liberté bien méritée, voilà comment il voyait la chose. Certes, lorsqu’il s’agissait d’argent, le quotidien se corsait. Papa et Maman avaient accepté de payer une partie – une bonne partie, même – du loyer à condition qu’il s’occupe de son intérieur comme une parfaite fée du logis, ce qui en soi était loin d’être évident aux vues des tendances bordéliques qu’il partageait avec son colocataire. En dehors de cela, le fait qu’il ne dispose d’aucun emploi stable réduisait fortement le champ des dépenses personnelles. Impossible, donc, pour lui, de se permettre un petit écart au restaurant ou même au cinéma si personne ne l’accompagnait pour partager non équitablement les dépenses. L’unique effort qu’il faisait, acceptant divers jobs de-ci de-là pour une rentrée d’argent sommaire mais existante, était pour la musique. S’il avait besoin de nouvelles cordes pour l’une de ses basses ou sa guitare, il n’hésitait pas à faire le tour du quartier à la recherche d’un boulot précaire qu’il quitterait dès le lendemain s’il le fallait. Le but était à chaque fois de gagner quelques billets sans pour autant s’attacher à un endroit qui lui demanderait de se lever tôt tous les matins et de gâcher sa vie dans un train-train lassant. Jusqu’à présent, ce genre de procédés lui avait toujours réussi, il était parvenu à se faire plaisir en cas de besoin tout en évitant soigneusement de s’enfermer dans des habitudes que son jeune âge repoussait au loin comme s’il s’était agi de la peste bubonique. Puisque depuis toujours, il s’entêtait à marcher en dehors du droit chemin – celui que tous les parents adoraient et que le reste du monde fréquentait – il ne voyait pas pourquoi il devrait changer d’opinion et se mettre à posséder un quotidien sous le simple prétexte que cela lui conférait un avenir. A quoi bon songer à ce que le futur réservait si le présent ne contenait pas une once d’amusement ? Ses vingt-et-un ans, bientôt vingt-deux, lui permettaient encore de profiter de la vie, il comptait le faire jusqu’à ce que le sort ne le rattrape. Et si cet incapable de Destin décidait de l’épargner, il n’en serait que plus heureux et jouerait de la musique, sur scène, jusqu’à son dernier souffle. Du moins, telle était la théorie, l’utopie dans laquelle il vivait depuis qu’il était en âge de rêvasser d’autres choses que du prochain G.I. Joe qu’il commanderait pour Noël. A chacun ses priorités.

Alors, oui, avoir du temps libre à n’en plus finir avait de quoi être jouissif. Sauf que certains moments, ne rien avoir à faire seul avait quelque chose d’ennuyeux. Ce matin-là, lorsqu’il s’était levé, il avait eu droit à un gentil message laissé sur la porte du frigo qui annonçait « clôture avec le boss ce soir. Pas là avant tard. » Si, dans un premier temps, Greg ne s’était pas formalisé de l’absence de son meilleur ami, il s’était très vite rendu compte qu’il avait prévu de passer la journée à déconner en sa compagnie, squattant comme à son habitude le magasin de disques dans lequel Blayne travaillait depuis quelques temps maintenant. Mais le responsable n’était pas des plus commodes et il valait mieux qu’il évite de s’y rendre pendant qu’il y était ; malgré ce que les apparences pouvaient laisser passer, il ne souhaitait pas le moins du monde attirer des emmerdes à son colocataire. Il n’était pas atteint à ce point pour cela. Il avait bien cherché à se divertir, se postant devant la télévision, allumant leur console vidéo, sauf que rien n’y faisait, même l’envie de jouer ou de composer s’était envolée. Il avait besoin d’autre chose, d’ailleurs. Afin de passer la journée plus rapidement, il s’enfouit quelques heures sous la couette et ne se tira du lit qu’en milieu d’après-midi. Il envisagea alors d’appeler Sally pour convenir d’un rendez-vous dans la soirée mais cette dernière devait filtrer ses appels puisqu’il tomba sur sa messagerie après deux tonalités. Il laissa tomber le reste de son historique, la semaine était à peine entamée et chacun devait, au choix, être au travail ou en cours. Ne restait donc que lui, avec rien de mieux à faire que se demander comment passer le temps au plus vite. La réponse arriva à lui comme une évidence alors qu’il se pencha pour regarder à travers la fenêtre. Dehors. Comment avait-il fait pour ne pas y penser plus tôt ? Le mois de septembre, pourtant bien avancé, laissait à son ciel un soleil éclatant – quoique peu apte à réchauffer les corps – seulement dissimulé par des bribes de nuages dont la menace était quasi nulle. En somme, la journée était parfaite pour se promener dans les rues calmes ou lézarder sur les pelouses verdoyantes d’un parc.

Si aucun endroit précis n’avait effleuré son esprit, il se laissa guider par ses pas, refusant de s’enfermer dans les transports en commun, qui le menèrent dans la zone la plus agréable située non loin de son propre quartier de résidence : Hyde Park. Longtemps il avait erré dans son voisinage, désemparé par ses multitudes de buildings et ses étendues grisâtres, les trottoirs monotones avaient été son seul et unique quotidien jusqu’à ce qu’il découvre ce petit coin de paradis qu’il avait toujours imaginé se trouver à l’autre bout de la ville – ce qui était vrai quand il vivait encore chez ses parents. Hyde Park avait contribué, dans une certaine mesure, à lui changer la vie et il ne comptait plus les refrains de chansons qu’il avait écrits sur l’un de ses bancs. Les bancs, justement, s’avéraient être pour la plupart abandonnés, les rares badauds préférant s’installer dans l’herbe moelleuse. Il jeta un regard circulaire au plus loin qu’il le put, cherchant un visage familier avec qui il aurait pu engager la conversation ; au lieu de sa vue, ce fut son ouïe qui lui indiqua qu’en effet, il y avait bien quelqu’un de connu dans ce parc. Il s’avança en direction des paroles qu’il avait reconnues avant la voix en elle-même et s’arrêta, la jeune demoiselle assise qui lui tournait le dos étant apparemment prise dans ses pensées. Il ne put empêcher ses lèvres de poursuivre le refrain que la jeune fille avait chanté alors qu’il se rapprochait, tel un prédateur prêt à sauter sur sa proie. Il posa promptement ses mains sur ses épaules, dans un geste qui se voulait plus surprenant que réellement effrayant et lâcha un rire amusé devant la réaction excessive de Summer.
« Désolé, je ne voulais presque pas te faire peur, » lança-t-il avec un sourire hypocrite en guise de salut. Sans attendre une invitation de la part de son amie, il contourna l’arrière du banc et se laissa tomber lourdement à côté d’elle, s’arrêtant pile poil pour que leurs épaules se frôlent sans toutefois l’écraser. « Avoue que tu pensais à moi, » roucoula-t-il avec une œillade faussement séductrice avant qu’un nouveau large sourire ne s’empare de son visage ni tout à fait enfantin ni adulte pour autant.
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Summer Jones

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MessageSujet: Re: How I meet you }}PV. Greg Bartlett   How I meet you }}PV. Greg Bartlett EmptyMer 30 Sep - 0:26

    J’éclatais d’un rire cristallin et jovial, tout comme lui, j’avais encore en moi une énorme part d’enfant qui restait éveillée, au grand jour. Je le regardais, plongeant mes yeux chocolat dans ses prunelles claires, ses yeux étaient l’une des choses que je préférais chez lui, ils l’aidaient à avoir ce charme indescriptible même si, à l’instant, il se moquait de moi, je ne pouvais lui en vouloir, ma relation était vraiment excessive, j’étais vraiment totalement la tête dans les nuages, à écouter sa chanson, et je ne pouvais pas me douter qu’il me surprendrais ainsi, monsieur « je n’ai pas de travail parce que mes parents sont friqués », mais c’était en même temps une probabilité que j’aurais dû envisager.

      « Ça va les chevilles Bartlett ? Tes chaussures te vont encore ? »


    J’étais cynique, bien entendue, puisque j’étais piquée à vif. Mais cela ne faisait pas spécialement longtemps, je le trouvais charmant depuis que je l’avais vu la première fois mais je ne le voyais pas comme autre chose qu’un musicien comme un autre, très talentueux certes, mais comme un britannique normal. Et un concurrent direct également, car il était vrai que nous nous étions rencontrés de manière plus qu’inaccoutumée : monsieur avait besoin de changer les cordes de sa basse, quand à moi, je devais payer mon inscription à la faculté, je n’allais tout de même pas étudier la musique dans la rue. Nous avons postulé au même poste : un pub offrait une scène mais ils n’avaient qu’une place. S’était alors engagé une guerre où tous les coups bas étaient permis mais restant bon enfant tout de même,… parfois. Mais cela nous avait rapproché, et surtout, c’était moi qui avait gagné, d’accord, il disait qu’il m’avait laissé gagné car il était gentleman, c’est ça… C’était juste que j’étais immensément plus talentueuse que lui. Ou, tout du moins, c’est ce qu’avait pensé le patron du pub. A moins qu’il ait voulu me mettre dans son lit, ce que m’avait dit Amy, mais à coup sur, elle se moquait de moi… Elle le faisait tellement souvent en même temps, et ce n’était pas les seules choses qui la faisait rire, ma virginité aussi, par exemple, en même temps, elle l’avait perdue à seize ans, avec un garçon qui était désormais son fiancé, elle avait tant de chance. Je relevais la tête vers le jeune homme qui, en se faisant tombé à côté de moi, avait frôlé mon épaule, et ce, avec la sienne, ce qui avait déclenché des frissons en moi. Je lui demandais avec un doux rire, comme pour me moquer de lui et du fait que, malgré son âge, il ne travaillait toujours pas, tout en restant légère, bien entendu... :

      « Que fais-tu là au lieu de, comme à ton habitude, squatter Blayne ? »


    Puis je regardais mes pieds qui bougeaient doucement traçant des cercles dans cette sorte de sable qui jonchait le sol, et formait un long chemin, d’une entrée à l’autre d’Hyde Park. Les doigts entrecroisés, je faisais bouger mes mains sans qu’elles ne quittent mes cuisses, j’attendais tout simplement que cet énergumène réponde, avec cette voix qui lui était si familière et qu’elle ne retrouvait chez personne d’autre, qui lui donnait envie de l’écouter, de le laisser parler durant des heures, simplement pour qu’il me berce de son timbre si unique et voluptueux. Non, bien sûr que non je ne suis pas amoureuse de lui. Summer Blueberry Jones n’éprouve rien, et n’éprouvera jamais rien pour ce garçon, si ce n’est de la simple amitié. Je soupirais avant de tousser quelque peu, mettant la main devant ma bouche puis m’excusant. Il est dur de se persuader n’est-ce pas ? Mais de toutes manières, quelle chance avais-je face à une fille comme Sally ? Elle était si… magnifique, charmante, raffinée pas une ado qui se croyait rock alors qu’elle n’était rien… Derechef, elle leva les yeux vers le bassiste et lui fit un large sourire lorsqu’il ouvrit enfin la bouche.


[c’est nul. Désolée.]
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